Balades Myster - La Règle latine
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Les Balades Mystérieuses à Paris

La Rose

La Règle latine

Les pénalités qu'encouraient les Templiers dans la règle du Temple

Articles 261 et plus.

 

Ce sont les choses par lesquelles les frères de la maison du Temple perdent la maison
De la simonie
224 La première chose par laquelle les frères du Temple perdent la maison est la simonie, car un frère qui vient par simonie à la maison doit la perdre pour cela ; car il ne peut sauver son âme Et la simonie se fait par un don ou par une promesse à un frère du Temple ou à un autre qui puisse l'aider à entrer dans l'ordre du Temple.

De découvrir les chapitres
225 La seconde chose est si un frère dévoile son chapitre à un frère du Temple qui n'y ait été, ou à un autre homme.

Qui tue ou fait tuer un chrétien ou une chrétienne
226 La troisième chose est celui qui tue ou fait tuer un chrétien ou une chrétienne.

Du larcin
227 La quatrième chose est le larcin, qui est entendu de plusieurs manières.

Qui sort d'un château ou d'une maison fermée, hors par la porte
228 La cinquième chose est celui qui sort d'un château ou d'une maison fermée par un autre lieu hors de la porte

De chose commune :
229 La sixième chose est de faire une chose commune ; car elle est faite par deux frères
De celui qui va aux sarrasins :
230 La septième chose est celui qui laisse la maison et s'en va chez les sarrasins.

 De l'hérésie :
231 La huitième chose est l'hérésie, ou qui va à l'encontre de la loi de Notre Seigneur

De celui qui laisse son gonfanon par peur des sarrasins :
232 La neuvième chose est si un frère laisse son gonfanon et fuit par peur des sarrasins.

Ce sont les choses par lesquelles un frère du Temple perd son habit :

Qui refuse le commandement de la maison

233 La première chose est si un frère refuse le commandement de la maison et se maintient dans sa folie et ne veuille faire le commandement comme on lui aura demandé, on doit lui enlever l'habit et on peut le mettre aux fers, et s'il se repent avant qu'on lui ait enlevé l'habit et qu'aucun dommage ne soit venu à la maison, l'habit est en la volonté des frères, de lui prendre ou de lui laisser Car il est dit en notre maison que lorsqu'on commande à un frère qu'il fasse la besogne de la maison, il doit dire " de par Dieu >• ; et s'il disait " je n'en ferai rien », aussitôt son commandeur doit assembler les frères et tenir le chapitre, disant aux plus âgés de la maison qu'on lui enlève l'habit pour le commandement qu'il a refusé ; car la première promesse que nous faisons est celle de l'obéissance.

D'un frère qui bat un frère :
234 La seconde est si un frère met la main, avec colère et courroux, sur un autre frère, l'habit ne doit pas lui être laissé ; et si la bataille est laide, on peut le mettre aux fers Et il ne doit porter le gonfanon baussant, ni la boule d'argent, ni faire partie de l'élection du maître ; et cela a été fait plusieurs fois Et avant qu'on lui donne égard de sa faute, il doit se faire absoudre, car il est excommunié' ; et s'il n'est pas absous, il ne doit pas manger avec les frères et rie doit pas aller au moutier Et s'il bat un homme de religion ou un clerc, il doit se faire absoudre avant car il est excommunié; et s'il n'est pas absous, il ne doit pas manger avec les Frères et ne doit pas aller au moutier Et s'il bat un homme de religion ou un clerc, il doit se faire absoudre avant qu'on lui considère sa faute.

D'un frère qui bat un chrétien ou une chrétienne :
235 La troisième chose est si un frère bat un chrétien ou une chrétienne, avec des armes émoussées, avec des pierres, avec des bâtons ou avec une chose qui puisse tuer ou blesser d'un coup, l'habit est en la volonté des frères de lui prendre ou de lui laisser.

D'un frère qui est en possession de femme :
236 La quatrième chose est si un frère est en possession d'une femme Car nous tenons pour possession un frère qui entre dans un mauvais lieu ou dans une mauvaise maison, avec une mauvaise femme seule, ou avec une mauvaise compagnie, l'habit ne peut lui être laissé et on peut le mettre aux fers Et il ne doit porter le gonfanon baussant, ni la boule d'argent, ni être de l'élection du maître, et cela a été fait pour plusieurs.

D'un frère qui met un mensonge sur un frère, dont il doit perdre la maison :
237 La cinquième chose est si un frère met une chose sur un autre frère dont il puisse perdre la maison s'il en est atteint, si le frère qui l'aura repris ne peut l'atteindre, l'habit ne peut lui être laissé puisqu'il lui fait demander merci en chapitre ; et s'il se dément en chapitre, l'habit est à la volonté des frères ou de lui prendre ou de lui laisser ; et s'il ne l'a fait venir en chapitre, on ne peut lui venir à l'habit pour la chose qu'il dit, puisqu'il se dément et ne veut pas se maintenir dans sa folie.

D'un frère qui se blâme :
238 La sixième chose est si un frère dit un mensonge sur lui-même pour avoir le congé de la maison et s'il est atteint, l'habit ne peut lui être laissé.

D'un frère qui demande congé :
239 La septième chose est si un frère demande congé en chapitre d'aller sauver son âme dans un autre ordre et que l'on ne veuille lui donner et qu'il dise qu'il laissera la maison, l'habit est en la volonté des frères ou de lui prendre ou de lui laisser.

D'un frère qui dit qu'il ira aux sarrasins :
240 La huitième chose est si un frère disait qu'il veut sen aller aux sarrasins, encore qu'il ne le dise pas par colère ni par courroux, l'habit sera en la volonté des frères ou de lui prendre ou de lui laisser.

D'un frère qui baisse le gonfanon dans le combat :
241 La neuvième chose est si un frère du Temple qui porte le gonfanon dans le combat, qu'il le baisse pour raison de frapper et qu'il n'advient pas des dommages, l'habit est en la volonté des frères ou de lui prendre ou de lui laisser Et s'il frappe et qu'il advient dommage, l'habit ne peut lui être laissé ; et on peut considérer de le mettre aux fers ; et qu'il ne porte jamais plus le gonfanon et qu'il ne soit jamais commandeur au combat :

D'un frère qui porte le gonfanon et qui point sans congé :
242 La dixième chose est si un frère qui porte le gonfanon point sans congé de celui qui peut le donner, s'il n'était dans un passage rétréci ou en lieu où il ne peut avoir le congé ainsi qu'il est dit dans les retraits, l'habit est en la volonté des frères ou de lui prendre ou de lui laisser Et s'il arrive grand dommage, on pourra considérer de le mettre aux fers, et que jamais il ne porte le gonfanon, ni qu'il soit commandeur au combat.

 D'un frère qui point sans congé :
243 La onzième chose est si un frère qui est au combat point sans congé et qu'il advienne un dommage, l'habit est en la volonté des frères ou de lui prendre ou de lui laisser Mais s'il voit un chrétien en péril de mort et que sa conscience le reprenne de lui porter secours, ainsi qu'il est dit dans les retraits, il peut le faire Et en aucune autre manière un frère du Temple ne doit poindre sans congé.

D'un frère qui refuse à un autre la viande du Temple :
244 La douzième chose est si un frère refuse à un autre frère, allant ou venant, le pain et l'eau de la maison et qu'il ne le laisse manger avec les autres frères, son habit ne peut lui être laissé car quand un homme est fait frère, on lui promet le pain et l'eau de la maison et personne ne peut les lui enlever pour quoi que ce soit, ainsi qu'il est établi en la maison II en est de même s'il défend la porte à un frère et s'il ne le laisse entrer en dedans de la porte.

D'un frère qui donne l'habit à un homme qu'il ne doit :
245 La treizième chose est si un frère donne l'habit de la maison à un homme à qui il ne doit pas le donner, ou qu'il nuit pas le pouvoir de le donner, ou sans chapitre, l'habit ne peut lui être laissé Et celui qui a le pouvoir de le donner, ne peut le donner, ni ne peut l'enlever sans chapitre et s'il le fait, l'habit ne peut lui être laissé.

 D'un frère qui prend quelque chose pour aider un autre à être frère :
246 La quatorzième chose est si un frère prend quelque chose d'un homme du siècle pour qu'il l'aide à être frère du Temple, l'habit ne peut lui être laissé, car il fait acte de simonie.

D'un frère qui brise la bulle du maître ou d'un autre :
247 La quinzième chose est si un frère brise la bulle du maure ou de celui qui est à sa place, sans congé de celui qui peut le donner ; l'habit est en la volonté des frères ou de lui prendre ou de lui laisser.

D'un frère qui brise une serrure :
248 La seizième chose est si un frère brise une serrure sans congé de celui qui peut le donner et s'il advient un dommage, l'habit est en la volonté des frères ou de lui prendre ou de lui laisser.

D'un frère qui donne les aumônes de la maison à un homme du siècle :
249 La dix-septième chose est si un frère du Temple donne les aumônes de la maison à un homme du siècle ou à un autre frère du Temple sans congé de celui qui peut les donner ; son habit est en la volonté des frères ou de lui prendre ou de lui laisser Et si la chose peut être d'une grande lâcheté, ou s'il aliénait une terre, cet habit ne pourra lui être laissé ; et, à cause du grand dommage de la maison, on pourra considérer de le mettre aux fers.

 D'un frère qui prête une chose de la maison sans congé :
250 La dix-huitième chose est si un frère prête une chose de la maison sans congé de celui qui peut le faire, de manière que la maison la perde, l'habit ne peut lui être laissé ; et si le prêt est grand, pour cela, on le mettra aux fers.

 D'un frère qui prête sa bête à un autre frère sans congé :
251 La dix-neuvième chose est si un frère prête sa bête à un autre frère en un lieu où il ne peut aller sans congé et que la bête se perde, ou meure, ou se blesse, l'habit est en la volonté des frères ou de lui prendre ou de lui laisser Mais il peut bien la prêter pour amusement, dans la ville où il est.

 D'un frère qui porte des choses d'autrui avec celles de la maison :
252 La vingtième chose est qu'il mette des choses d'autrui avec celles de la maison, et que les seigneuries des terres en perdent leur droit, l'habit est en la volonté des frères ou de lui prendre ou de lui laisser.

 D'un Gère qui disait à son escient que les choses d'autrui étaient de la maison :
253 La vingt et unième chose est si un frère dit, en connaissance, que les terres ou l'avoir d'autrui sont de la maison et qu'ils ne le sont pas, et qu'il est prouvé qu'il le fait ou par malice, ou par convoitise, l'habit est en la volonté des frères ou de lui prendre ou de lui laisser Mais si sa conscience le lui dicte, il peut le dire et faire toute garantie sens qu'il y ait dommage.

 D'un frère qui tue, ou blesse ou perd un esclave :
254 La vingt-deuxième chose est si un frère tue, ou blesse ou perd un esclave par sa faute, l'habit est en la main des frères ou de lui prendre ou de lui laisser :

 D'un frère qui tue, ou blesse ou perd une bête :
255 La vingt-troisième chose est si un frère tue, blesse une bête ou la perd par sa faute, l'habit est en la main des frères ou de lui prendre ou de lui laisser.

 D'un frère qui chasse et qu'il advient un dommage :
256 La vingt-quatrième chose est si un frère chasse et qu'il advienne un dommage, l'habit est en la volonté des frères ou de lui prendre ou de lui laisser.

D'un frère qui essaye ses armures :
257 La vingt-cinquième chose est si un frère essaye des armures et qu'il advienne un dommage, l'habit est en la volonté des frères ou de lui prendre ou de lui laisser.

D'un frère qui donne une bête sauf un chien ou un chat :
258 La vingt-sixième chose est si un frère de la bergerie ou de l'étable donne une bête, sauf un chien ou un chat, sans congé de son commandeur, l'habit est en la volonté des frères ou de lui prendre ou de lui laisser.

 D'un frère qui fait une maison neuve sans congé :
259 La vingt-septième chose est si un frère fait une maison neuve en pierre ou en chaux sans congé du maître ou du commandeur de la terre, l'habit est en la volonté des frères ou de lui prendre ou de lui laisser Mais les autres maisons en ruine, il peut les réparer sans congé.

D'un frère qui fait le dommage de la maison en conscience :
260 La vingt-huitième chose est si un frère du Temple fait le dommage de la maison en conscience ou par sa faute, des quatre derniers plus haut, l'habit est en la volonté des frères ou de lui donner ou de lui laisser ; car tout dommage nous est défendu Et si le dommage est grand on peut le mettre aux fers.

D'un frère qui passe la porte par intention de laisser la maison :
261 La vingt-neuvième chose est si un frère passe la porte avec l'intention de laisser la maison et qu'il se repente, on peut lui laisser l'habit ; et s'il va à l'Hôpital ou en un autre lieu hors de la maison, l'habit est en la volonté des frères ou de lui prendre ou de lui laisser Et s'il passe une nuit dehors, l'habit peut lui être laissé.

D'un frère qui lasse la maison et dort deux nuits dehors :
262 La trentième chose est si un frère laisse la maison et s'en va et dort deux nuits hors de la maison, il en perd son habit et ne peut le recouvrer pendant un an et un jour Et s'il retient les choses qui sont défendues plus de deux nuits, il en perd la maison.

D'un frère qui rend son habit par sa volonté ou le jette par courroux :
263 La trente et unième chose est si un frère rend son habit par sa volonté ou le jette à terre par courroux et ne veuille le reprendre malgré les prières et les demandes -qu'on lui fait, et que les autres frères le ramassent avant lui, il en perd son habit et il ne peut le recouvrer pendant un an et un jour Et s'il le reprend avant, par sa volonté, il sera en la volonté des frères ou de lui prendre ou de lui laisser.

264 Et si par aventure il ne voulait pas le reprendre et qu'un frère prenne son habit et lui mette au cou, le frère perdrait le sien ; car nul frère ne doit rendre l'habit, ni faire frère hors le chapitre Et celui à qui l'habit aura été rendu de cette manière sera à la merci des autres frères ou de le lui prendre ou de le lui laisser 265 Et en toutes autres fautes, hormis les deux dernières, de celui qui dort deux nuits hors de la maison et de celui qui rend l'habit par sa volonté, qui sont d'un an et d'un jour ainsi que nous l'avons dit ci-dessus, pour les autres fautes de l'habit, elles sont à la volonté des frères selon la gravité et le comportement du frère ou de lui prendre ou de lui laisser.

266 Et lorsque l'on considère l'habit à un frère, on le tient pris aussi comme il est dit dans la maison ; et si l'on prend l'habit à un frère, il est quitte de toutes les pénitences qu'il avait à faire Et quand on prend l'habit à un frère et qu'on le met aux fers, il doit héberger et manger à la maison de l'aumônier et n'est pas tenu de venir au moutier ; mais il doit dire les heures et doit travailler avec les esclaves Et s'il mourait durant sa pénitence on doit lui faire le service des frères Et un frère qui n'a pas le pouvoir de faire frère, n'a pas le pouvoir d'ôter l'habit sans congé de celui qui peut le donner.

Ce sont les fautes qui peuvent être considérées à la maison du Temple :
267 La première est de perdre la maison, ou s'il y a des choses dont on peut mettre aux fers et en prison perpétuelle.

De la perte de l'habit :

La seconde chose concerne l'habit; et les choses par lesquelles on peut mettre aux fers.
La troisième chose est quand un homme laisse l'habit pour Dieu à un frère, celui-ci est à trois jours tant que Dieu et les frères ne le relaxent, et il doit être mis en sa pénitence sans répit.
La quatrième chose est de deux jours ou de trois la première semaine.
La cinquième chose est de deux jours sans plus.
La sixième est d'un jour sans plus.
La septième est au vendredi et à la discipline.
La huitième est quand un homme met un frère en répit devant le maure ou devant les prud'hommes de la maison pour être assigné de choses dont les frères ne sont pas certains.
La neuvième est quand on remet le frère au frère chapelain.
La dixième est quand on met un frère en paix.

Ce sont les retraits des frères chapelains :
268 Les frères chapelains doivent faire la même profession que les autres frères et ils doivent se tenir comme les autres frères ; sauf le droit des patenôtres, ils doivent dire les heures' Et ils doivent porter une robe fermée et raser leur barbe et ils peuvent porter des gants Et quand ils sont en présence d'un frère qui trépasse, ils doivent chanter la messe et dire l'office', au lieu des cent patenôtres Et aux frères chapelains, on doit porter honneur et on doit leur donner les meilleures robes de la maison et ils doivent être servis à la première table près du maître et ils doivent être servis les premiers.

269 Les frères chapelains doivent entendre les confessions des frères ; et nul frère ne doit se confesser à un autre prêtre, sauf à lui, et il peut voir le frère chapelain sans congé. Car ils ont un plus grand pouvoir de la part du pape, de les absoudre qu'un archevêques.

270 S'il est nécessaire qu'un frère chapelain demande merci, il doit le faire en chapitre comme un autre frère, sans s'agenouiller et il doit faire ce que les frères considéreront Si un frère chapelain laisse la maison et revient demander merci a la porte, il doit se dépouiller à la porte du chapitre et venir au chapitre devant les frères, demander merci sans s'agenouiller Et s'il fait quelque chose par quoi il doit perdre la maison, on doit le mettre en pénitence et il doit être un an et un jour sans son habit et il doit manger à la table des malades sans toile, et il doit faire tous les jeûnes que font les autres frères qui sont en pénitence tant que les frères ne le relaxent ; et il doit venir le dimanche à la discipline, au frère chapelain, en privé, et il doit faire toute la discipline qu'il doit faire Et quand les autres frères qui sont en pénitence travaillent avec les esclaves, le frère chapelain doit dire son psautier au lieu de travailler.

271 S'il y a un frère chapelain qui soit de mauvaise vie ou qui mette la discorde entre les frères, ou qu'il provoque le scandale, on doit le signaler entre les mains du conseil, comme un autre frère, comme nous le demanda le pape quand il nous donna les frères chapelains9 Et s'il fait sa pénitence avec son habit, il doit manger à la table des turcopoles, sans toile Et selon sa faute, on peut le mettre aux fers ou à la prison perpétuelle.

Ces sont les choses que le frère chapelain ne peut absoudre.
272 Ce sont les choses dont un frère chapelain ne peut absoudre un frère du Temple C'est à savoir, s'il tue des chrétiens, hommes ou femmes L'autre est si un frère met la main sur un autre frère de manière à le faire saigner L'autre, si un frère du Temple met la main sur un homme d'un autre ordre, un clerc ou un prêtre qui soit ordonné de la sainte Eglise L'autre est si un frère a reçu la cléricature et la nie lorsqu'il entre dans la maison et qu'après il se confesse, ou quand il vient à la maison par simonie.

 273 Le frère chapelain ne peut les absoudre car le pape les a retenus en l'Eglise de Rome ; et, pour cela, il convient qu'ils se fassent absoudre au patriarche ou à l'archevêque ou à l'évêque du pays où ils sont.

Formule de profession :
274 Renoncez-vous au siècle ?
- R Je le veux
Déclarez-vous obéissance suivant l'institution canonique et selon les préceptes du seigneur pape ?
- R Je le veux
Promettez-vous la conversion des moeurs ?
- R Je le veux.
A ce moment, on lui adresse la parole et, après, il dit tout le psaume : Que Dieu nous aide et qu'il nous bénisse"

275 Après, il déclare sa profession :
"Moi, N je veux servir avec l'aide de Dieu la règle fraternelle du Christ et de sa milice et je promets pour la vie éternelle de subir tous les jours de ma vie le joug de la règle Et afin que je puisse tenir fermement cette promesse, je présente perpétuellement cette obéissance, en présence des frères, que je dépose de ma main sur l'autel qui est consacré à Dieu tout-puissant et à la Bienheureuse Marie et à tous les saints Et, ensuite, je promets obéissance à Dieu et à cette maison, de vivre sans biens, et de tenir la chasteté suivant les préceptes du seigneur pape et de tenir la conversion des frères de la maison de la milice du Christ.

276 Ensuite il se renonce sur l'autel et, prostré, il dit :
"Recevez-moi, Seigneur, selon votre parole et votre esprit"
A ce moment-là les autres :
"Et ne me confonds pas dans mon espérance".
Il dit ensuite:
Le Seigneur est ma lumière.

- R Le Seigneur est le protecteur de ma vie.
Ensuite : "Kyrie eleison, Christe eleison, Kyrie eleison Notre Père N Le prêtre dit" : Et ne nous laisse pas

Psaumes :
Je lève les yeux; Accorde-nous Seigneur; Sauve ton serviteur; Que ma supplication vienne à ta présence, Seigneur; Je suis errant comme une brebis perdue; Voici qu'il est bon; Que le nom du Seigneur soit bénie; Seigneur, exauce ma prière Oraison.

 277 Prions Reçois, nous t'en prions Seigneur, ton serviteur Eloigne de lui forage de ce siècle et la couverture du diable afin que tu le défendes e le sauves des instances du siècle et qu'il se réjouisse au siècle futur et que tu lui accordes la félicité, par le Christ.

 278 Prions, Dieu qui par toi et par tous nos saints pères garde la régularité, nous t'implorons avec bienveillance afin que par l'intercession de tous tes saints, tu accordes la clémence à ton serviteur et que tu reçoives sa renonciation au siècle ; que tu conserves son coeur de la vanité du siècle, que tu le fasses accéder à l'amour de sa vocation et qu'il persévère dans ta grâce, pour qu'il soit rempli de la grâce que tu lui as promise et qu'il puisse exécuter sa profession pour que, par elle, il mérite d'arriver dignement aux persévérances qu'il t'a promises Par Jésus Christ notre Seigneur, ton fils, qui avec toi vit et règne.

Le 07/07/2014, Rubrique "Histoire des Templiers (1)".





Isabelle Savin -  XML